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Et quant il vient entre gent,
Tantost a Dieu endormi
Et fait pour l’amour de mi
.I. si fort molin à vent
Desouz le pié d’un fourmi
Que li clichés dist : Hersent,
Quant arés de moi merci ?

Quant biautez, dame, à vous m’amaine
J’ai joie ramenée ici.

Quant biautez, dame, à vous m’amaine,
Dist la gueule d’un saint à laine[1],
J’espouserai, ochi, ochi,
Pour miex mendier tain et avairic
Et puis s’irai saigner à vainc
L’ombre de la tour de Couchi,
Mais so li vins de Clamcchi
Ne m’aprent la triquedondaine,
Je frai au conte de Rouchi
Chanter ou cul d’une seraine :
J’ai joie ramenée chi.

Douz viaire, mon cuer avez
A touz jours mais parfaitement.

Douz viaire, mon cuer avez,
Pour ce que vous ne vous lavez
Nulle fois sans.i. oingnement,
De quoi je sui touz debavez,
Mais se les rues n’en pavez
D’aval Paris, certainement
Pais prendrez à mon fondement.

  1. 108 Texte de Jub. alaine.