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PRÉFACE.

comme on n’en peut pas douter, qu’elle doive être un tableau de la vie humaine ; car je ne vois pas pourquoi on doit plutôt exclure la plaiſanterie des Pièces tragiques, que le ſérieux des comiques. On y voit un mélange de ſérieux & de plaiſanterie, de comique & de touchant ; ſouvent même une ſeule aventure produit tous ces contraſtes. Rien n’eſt ſi commun qu’une maiſon dans laquelle un père gronde, une fille occupée de ſa paſſion pleure ; le fils ſe moque des deux, & quelques parens prennent part différemment à la ſcène, &c. Nous n’in-