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FRANÇOIS PORCHÉ
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Bibliographie. — À chaque jour... [A chaque jour comme j’ai pu, comme il m’advint], poèmes (Société du Mercure de France, Paris, 1907); — Au loin, peut-être..., poèmes (Société du Mercure de France, Paris, 1909); — Humus et Poussière, poè- mes (Société dn Mercure de France, Paris, 1911). M. François Porche a collaboré au Mercure de France, à la Renaissance Latine, aux Lettres, à l’Ermitage, aux Cahiers de la Quinzaine, aux Essais, à la Revue des Charentes, à la Petite Gi- ronde, etc. M. François Porche (Pierre-Louis-François), né à Cognac (Charente) le 21 novembre 1877, fit ses études au collège de cette ville jusqu’à la classe de quatrième, puis, en qualité d’in- terne, au lycée d’Angoulème, d’où il sortit bachelier es lettres. Venu à Paris à la fin de 1895 pour y faire son droit, il quitta en 1897 la capitale pour aller continuer ses études à Bordeaux, mais il revint bientôt à Paris. Après une interruption de cinq mois, pendant lesquels il fit un voyage en Allemagne, il reprit ses études, obtint le diplôme de deuxième année, puis, se sen- tant attiré vers les lettres, abandonna pour un temps le droit. Vers cette époque il accomplit son service militaire à Angou- lème. De retour à Paris, il prépara pendant quelque temps la licence es lettres-philosophie, mais il se vit forcé de renoncer à ce projet. Finalement, après avoir essayé de divers métiers et s’être fait successivement employé de commerce, agent d’assu- rances, etc., il reprit ses études de droit et se fit recevoir licen- cié en 1905. Il fit son stage de 1905 à 1907, au barreau de Paris, et partit bientôt après pour Moscou. Il y resta quelques années, puis revint s’établir définitivement en France. Comme le promet son titre, le premier livre de M. François Porche : A chaque jour comme j’ai pu, comme il m’advint, est une confession sincère; l’auteur l’a conçu dans la franchise de son âme libérée de toute fausse honte. Il y raconte fidèlement) simplement et sans effort vers l’ « éloquence », ses impressions de la vie, ses joies et ses douleurs, ses amours, ses amitiés, ses admirations, ses luttes et ses défaillances, et s’il n’essaye aucunement de farder la vérité, sa confession est également exempte de cynisme. Ce qui la rend particulièrement touchante, c’est la sincérité du regret que lui font éprouver les fautes