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cursions hebdomadaires au Righi, au Pilate, au Seelisberg, etc. Je vais m’installer magnifiquement, et il faudra venir me rendre visite avec toute la famille. L’ami « schwan »[1] est déjà en route.

Quand vous aurez, sous peu, en souvenir de notre « hausconzert »,[2] une nombreuse société chez vous, pensez alors, je vous prie, un peu à moi aussi.

Que St Antoine, St Etienne et tous les Saints vous bénissent ! Bien des compliments à Wesendonk et à ma petite correspondante ! Je ne puis vraiment pas dire « adieu », puisque je suis si proche de vous. Je trouve qu’il convient mieux de dire « salut » !

Demain les Alpes ! Adieu, mon amie !

Votre
R. W.


« Lucerne, poste restante. »

  1. Le piano Érard, que Wagner avait ainsi dénommé (« le cygne ») ; voir plus haut.
  2. Du 31 Mars 1858 ; consulter Glasenapp, II, 2, 177.
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