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MOI.

Non, je ne l'ai même jamais vu. Il est journaliste; et j'ai pour maxime que quand on donne à un particulier le pouvoir de nous honorer, on lui donne en même temps celui de nous déshonorer.

MON AMI.

Lisez, lisez; vous verrez comme il parle de vous. Il dit que vous n'êtes propre qu'à faire des romans; que votre Théorie des Marées n'est qu'un roman; que vous avez la manie d'en parler sans cesse; que vos principes de morale sont exagérés; que vous n'avez aucune connaissance en politique. Pardonnez-moi si je répète ses injures, mais j'en suis indigné. Ce sont des personnalités dont vous devez faire justice.

MOI.

Je lis rarement ce journal, parce que je trouve sa critique amère, et souvent injuste. Son rédacteur est d'ailleurs un homme d'esprit; mais ses satires répugnent à mes principes de morale; voilà peut-être pourquoi il les trouve exagérés. Quant à mon ignorance en politique, il n'est guère question de cette science moderne dans mes Études de la Nature. Mais pourquoi en a-t-il parlé?