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che-d'argent épineuse; la bouche-d'or, dont la nacre est jaune; le limaçon fluviatile, qui, sous sa peau noire, cache une belle couleur de rose rayée de point de Hongrie; le limaçon fluviatile à pointe, qu'on trouve dans plusieurs ruisseaux; la conque persique ou de Panama, qui donne une liqueur propre à teindre en pourpre; un limaçon allongé, marqué à sa bouche de points noirs; la bécasse, dont le bec allongé est garni d'épines; la tonne ronde, grosse coquille émaillée de jaune; la tonne allongée ou l'aile-de-perdrix: ces deux espèces ont une surpeau.

Dans les limaçons voyageurs, la nérite cannelée; la nérisse lisse, avec des rubans ou roses, ou gris, ou noirs, de toutes les nuances: il y en a une variété prodigieuse. La harpe, la plus belle, à mon gré, des coquilles, par sa forme, ses bandes, la beauté de sa pâte et l'éclat de ses couleurs; la harpe avec des pointes; le même limaçon que nous vîmes près des Açores, qui donne une eau purpurine; l'œuf-de-pintade marbré de debleu. On peut bien mettre à la suite deux coquilles de terre, le limaçon, et la lampe-antique couverte d'une peau brune.

Dans les rouleaux, une olive commune; une belle olive qui ressemble pour les nuances au velours de trois couleurs; la noire est la plus estimée: j'en ai vu de cinq pouces de longueur. Une petite olive plus évasée: le rouleau commun, pi-