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366 LA GUERRE DE l870. . deuxième armée l’ordre de mettre le XIII° corps en marche sur Rouen. Sur le cours supérieur de la Loire, des troupes françaises s`étaient également portées en avant contre les détachements , hessois postés à B1·i&re;ils les avaient refoulés, le ll, sur Ouzouer, et, de la Sologne, on annonçait qu’un corps nou- vellement formé, le 25*, se portait en avant. En conséquence, le IX° corps, après avoir démoli le camp de Conlie d’ou tous les approvisionnements avaient été re- tirés au préalable, se mit en marche sur Orléans. Le prince Frédéric-Charles concentra autour du Mans ce qui restait de la deuxieme armée, c’est-à-dire les Ill° et X° corps et trois divisions de cavalerie, au total 27 000 hommes d’in- fanterie, 9000 chevaux et 186 pièces. La cavalerie, qui ob- servait l’ennemi sur le front et les flancs de l’armée, eut à soutenir de nombreux engagements peu importants; mais on n’entreprit plusrien de sérieux. L A l’aile droite, la 4° division de cavalerie occupa Alen- çon, et sur la gauche, le général de Hartmann entra dans Tours sans rencontrer de résistance. LES ÉVÉNEMENTS DANS LE NORD DE PARIS PENDANT LE MOIS DE JANVIER Dans les premiers jours de l’année, une partie considé- rable de la première armée était occupée a investir Pé·· ronne qui constituait pour l’ennemi un poi11t de passage assuré lui permettant de déboucher sur la rive sud de la Somme. Le général de Barnekow avait investi avec la 3° division de réserve et la 3l° brigade cette petite place. Jusqu’al0rs