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lomètresdans 111 direction de l’est. Le 12e corps atteignit la Besace, le 1 er suivit vers le Chêne, le 7e fil halte à Boult–,

aux-Bois parce qu’il reçut la nouvelle erronée que, en avant de lui, deux corps prussiens avaient occupé Buzancy. À cette nouvelle, le 5e s’était déployé en dehors de cette dernière localité, à Bar ; mais, dans le courant de l’aprèsmidi, il se remit en marche sur Bois-des-Dames.D’ailleurs, rien ne venait entraver les mouvements. On avait expressément recommandé à la cavalerie allemande d’observer, l’ennemi de très près, mais de ne pas entraver sa marche ni de le harceler : aussi la cavalerie saxonne évacua-t-elle Nouart à l’approche des Français. C’est que tous les corps de la troisième armée n’étaient pas arrivés ; celui qui était le plus écarté, le VIe, venait seulement d’atteindre SainteMenehould.


29 aoftt. -.Pour ce jour-là aussi on prescrivit de ne rien entreprendre qui pût directement provoquer l’ennemi. On résolut d’attendre au 30 pour engager la lutte décisive. Le maréchal de Mac-Mahon, dont le quartier général se trouvait à Stonne, avait été informé que l’ennemi avait occupé Dun et que le pont sur la Meuse était détruit.

N’ayant pas d’équipages de pont, il ne pouvait franchir la rivière que plus en aval, à Mouzon et il Villers. Son 12e corps et la 1 re division de cavalerie y passèrent en effet la Meuse sans qu’on les dérangeât, le 1 er corps et la 2e division de cavalerie se portèrent à Raucourt. Le 7e corps, sur le flanc droit duquel il y eut des engagements sans importance, n’arriva pas à la Besace où il devait coucher ; il’ bivouaqua à Oches..Le 5e corps devait se replier sur Beaumont, mais l’officier d’état-major, porteur de cet ordre, tomba avec son escorte entre les mains de la cava