sion, pour des distributions convenablement choisies des vitesses entre les molécules, peuvent donner le résultat opposé : la force vive totale peut avoir diminué après qu’on a parcouru le cycle de changements, mais dans tous les cas l’entropie grossière augmente. La diminution de force vive qui se produit progressivement pendant l’établissement du régime permanent est d’ailleurs précédé par un accroissement initial après chaque variation brusque des conditions extérieures. Si la distribution des vitesses est initialement celle de Maxwell il y a, comme pour les gaz ordinaires, accroissement de la force vive une fois le cycle terminé.
On comprend mieux la signification et la portée d’un résultat quand on peut dissocier les éléments qui s’y combinent. C’est ce que fit Poincaré en analysant les propriétés d’un gaz où les chocs mutuels entre molécules n’interviennent pas, où ne s’établit pas spontanément la distribution des vitesses de Maxwell.
Sans sortir du domaine de la physique ni suivre Poincaré dans son œuvre imposante