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dessus les thèses 1-9, discussions de haute théologie et de spiritualité métaphysique. A partir de la thèse 10, consacrée à l’organisation ecclésiastique, il a dû regarder de plus près, et tout au moins feuilleter. Il s’est arrêté à la thèse 12, sur le baptême, il a donné un coup d’œil à la 13e, sur la communion ; et il a lu avec curiosité la 15e et dernière : De salutationibus, recreationibus idque genus aliis, parce qu’il s’y agissait de morale pratique. Cette 15e thèse contient six propositions : 1° sur les titres et compliments ; 2° sur les révérences, saluts, et l’usage de garder le chapeau ; 3° sur les vêtements ; 4° sur les jeux ; 5° sur les serments ; 6° sur la guerre. Voltaire a seulement interverti l’ordre des deux premières propositions, pour ne faire qu’un court rappel de la seconde, ayant marqué au début de la lettre la pratique des quakers sur cet article. Pour la même raison, il ne dira qu’un mot du vêtement. Mais d’ailleurs il gardera l’ordre de Barclay.

28. « Idem testatur etiam Johannes Maresius (Desmarcts de S. Sorlin) de Gallica Academia in praefacione sui Clovis : Nemo miretur vocem tu in hoc opère applicari viris et feminis principibus. Eadem quippe ipsum Deum compellamus ; eademque olim compellarunt Alexandros, Cæsares, Reginas et Imperatrices. Dictio vos, quando una duntaxat persona compellatur, non est introducta nisi per foedam assentationem posteriorum seculorum » (Barclay, 342). Cf. la n. 30.

29. « Il (Auguste) ne voulait point qu’on le nommât Seigneur : dominumque se posthac appellari, ne a liberis quidem aut nepotibus, vel serio, vel joco passus est » (Fénelon, Lettre à l’Acad., ch. 6, citant Suétone).

30. « Vana enim opinione inflati, quasi non sufficeret iis numerus singularis, volunt ut alii eos alloquantur in plurali » (Barclay, 341). « Visum fuit unam personam in plurali numero alloqui » (342)

31. « Expresse affirmamus minime licere Christianis vel dare vel recipere illos honoris titulos, quales sunt Sanctitas vestra, Majestas vestra, Excellentia vestra, Eminentia vestra, etc. » (Barclay, 336). — Quant à l’addition de 1739, de Divinité même, Barclay un peu plus loin cite un passage d’une lettre de