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sionis apostolicae, sed potius eonim imbecillitati indulgendo (cf. n. 13), sicut et alio tempore circumcidehat Timotheum « (Barclay, 276). — Le nombre précis deux paraît venir de Sewel : « And I thank God that I baptized none of you but Crispus and Gaius (778) ». A moins que Voltaire, en vérifiant la citation I Cor., i, 17, n’ait lu les lignes précédentes (14-15), qui contiennent précisément le passage que Sewel traduit. — Le P. Catrou, dans son Histoire des trembleurs, 1733, qui n’est qu’un abrégé de Croese, Historia quakeriana, a tiré de Barclay un exposé de la doctrine des quakers sur le baptême, tout à fait analogue à celui de Voltaire, et appuyé aussi sur les deux passages de saint Matthieu et de saint Paul (Catrou, 184).

22. Barclay, thèse 13 : « De communicatione et participatione corporis et sanguinis Christi ». Il se sert constamment du mot uti.

23. « Hæc est verae et spiritualis Domini coena, cujus participes fiunt homines, Christi vocem audiendo, et ei cordium januas aperiendo… » (Barclay, thèse 13, 3, 292).

24. Sur ce que les quakers n’ont pas de sacrements, Chamberlayne, 1698, I, 309 (cf. n. 12) ; La Mottraye, I, 163 (cf. plus bas, let. II, n. 5). — Josiah Martin a contesté l’opinion attribuée ici aux quakers sur les sacrements ; ils les regardent, dit-il, comme d’institution divine, mais pour un temps (Lettre d’un quaker à Fr. de V., tr. fr., Londres, 1748). Mais Voltaire a lu dans Barclay que les sacrements ont été institués « secundum humanam sapientiam et non divinum mandatum » (265).

25. « … Cum terminus sit in Scriptura nullibi inveniendus, sed a militantibus ethnicorum juramentis deductus » (Barclay, 265).

26. Le livre de Barclay a été l’objet de plusieurs réfutations : Bayle, dans ses Nouv. de la Rép. des Lettres, avril 1684 (Œuvres, I, 43), rend compte de l’Antibarclaius de L. A. Reiser, et dit à ce propos : « Il (Reiser) avait déjà été précédé dans ce combat par un autre Luthérien, et même, à ce qu’on m’a dit, par un Calviniste ».

27. Voltaire dans toute cette fin suit Barclay. Il a parcouru la dédicace de l’Apologia (voyez fin de la let. III), puis il a sauté par