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« Among the Ashburnam Mss[1] there is a curious relic of Voltaire’s residence in England. It is the Common-place book in which be entered from time to time such things as struck him, either in his reading or in what he heard in conversation. The memoranda, which are interspersed with extracts from Italian and Latin Poets, are in English and French, and they range from traditionary witticisms of Rochester, often grossly indecent, and from equally indecorous anecdotes and verses, picked up no doubt in taverns and coffee-houses, to notes evidently intended for the dedication to Brutus, the Life of Charles XII, and the Lettres philosophiques, and to fragments of original poems and translations. They unfortunately throw no light on his personal life, beyond communicating the not wery important fact that he kept a footman. »

VI

Il me reste à fournir quelques indications sur cette édition.

Je donne, comme je l’ai dit[2], le texte de Jore, 1734, avec le recueil complet des variantes de 16 éditions et, quand c’est utile, les leçons de plusieurs autres.

Je donne une édition critique et non une reproduction en quelque sorte photographique de Jore.

J’ai corrigé, sans avertir le lecteur, les fautes d’impression telles que vlilage pour village, premiement pour premierement.

    1886, in-8°, p. 257, M. Churton Collins vient de reprendre et d’augmenter son étude dans un volume intitulé : Voltaire, Montesquieu and Rousseau in England, in-8°, 1908. Je regrette de n’avoir pu consulter qu’à Londres sa première publication et d’avoir eu la deuxième à Paris quand mon travail était déjà imprimé en grande partie. D’ailleurs la substance de ses recherches était passée dans Ballantyne que j’ai eu toujours entre les mains.

  1. Barrois, 653. For permission to inspect thèse most curious notes, I am indebted to the courtesy and kindness of lord Ashburnam. (Note de Ch. C.) — Le ms. a été vendu en 1901 pour la somme de 61 L. (1525 fr.) à un collectionneur anglais.
  2. Cf. p. x et p. xv-xix.