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25. « Suivez un enfant depuis sa naissance… » (Locke, Essai…, II, i, 22 ; t. I, p. 172 et suiv.).

26. Locke, Essai…, II, ix, 11-12, p. 239-240 ; x, 10, p. 253 ; xi, 5, p. 259 ; 7, p, 262 ; 10, p. 268, etc.

27. « Je ne saurais parler… que de ce que je trouve en moi-même » (Ibid., II, xi, 16, p. 274).

28. Locke, Essai…, II, i, 10, p. 150. Voltaire dégage et allège la traduction de Coste, surtout dans la première phrase.

29. Cf. la n. 19. — « Nous ne pouvons nous souvenir de ce qui s’est passé en nous, soit au temps d’un sommeil profond, soit au temps que nous avons été renfermés dans le ventre de notre mère. Nous ne sommes donc pas en état de nous rendre à nous mêmes le témoignage que nous avons pensé durant ce temps-là » (Le P. Buffier, Vér. prem., III, 6, t. II, p. 44).

30. Locke, Essai, I, ch. 1-3. Bayle dit de son argumentation : « Je vous avoue qu’il m’a semblé victorieux, et qu’il faut donner à son combat la gloire du debellatum est » (Œuvres, IV, 834).

31. Locke, Essai, II, i, 10 et suiv.

32. Ibid., 11, i, 2 et suiv. Locke dit : « Toutes les idées viennent par sensation ou par réflexion. » Mais la réflexion elle-même opérant sur les sensations. Voltaire se croit autorisé à simplifier la formule.

33. Ibid., II, ii-vii et xii.

34. Ibid., II, ix-xi, xxiii.

35. Ibid., III (Des mots), en particulier ch. ix (De l’imperfection des mots) et x (De l’abus des mots).

36. Ibid., IV, iii (De l’étendue de la connaissance humaine) ; l’étendue signifie pour Locke les limites.

37. Ibid., IV, iii, 22 ; trad. Coste, t. III, p. 360.

38. « … (superstitio) quae vere nihil aliud quam Panicus terror est… » (Bacon, De augmentis, II, 13 : rappelé et cité par Shaftesbury, Miscellaneous reflections, éd. 1737, t. III, p. 69). — Cf. Locke, IV, xix, le chapitre de l’Enthousiasme.

39. Burnet, Remarks upon an Essai… London, 1697, in-8. Henry Lee, Antiscepticism, or Notes upon each chapter of Locke’s Essay… London, 1702, in-fol. Cf. surtout Mém. de Trévoux, sept. 1725,