Page:Voltaire - Lettres philosophiques, t. 1, éd. Lanson, 1915.djvu/188

Cette page n’a pas encore été corrigée

124

DIXII^ME LETTRE

ton à lùislbury en Dorsctshirc (Ballantync, p. 54 et 94). Cf. Young, la d(idicacc maligne de Sea-piece à Voltaire (éd. 1810, p. 219).

2. Young, the Occan, an ode (1728) :

The main ! thc main ! Is Britain’s rcign, Her strength, hcr glory is lier flcet.

El dans the Merchant :

Adore thc gods and plough the scas : Thcse are thy arts, o Britain ! thcse !

3. Chamberlayne, éd. angl. 1727, t. III, p. 215, énumère six catégories de vaisseaux de guerre dont le total monte à 182. Mais Guy Miège dit précisément : « Ces forces consistent en près de deux cents vaisseaux de guerre outre les yachts, brûlots, vaisseaux à bombes et plusieurs autres bâtiments » (État présent de la Grande-Bretagne, 1728, in-12, t. II, p. 103). Le Daily Journal (no 2258, Monday April 8, 1728) publia « a List of the Royal Navy » comprenant 176 vaisseaux de guerre, plus une cinquantaine de Fireships, Bombvessels, Yachts, Sloops, Hoys et Hulks.

4. Ce nouveau début qui paraît en 1756 sort du travail de l’Essai sur les mœurs qui est publié dans les années 1753-1756. Cf. éd. 1756, ch. 119, sur les Portugais, ch. 156, sur la Hollande, la fin du ch. 33, le ch. 45, le début du ch. 92 sur les Vénitiens.

5. « Venise devenait de jour en jour une république redoutable qui appuyait son commerce par la guerre » (Essai sur les mœurs, ch. 45). Dans l’Essai, Voltaire refuse d’assimiler la Hollande à Carthage et à Venise : « Elle subsiste par le seul commerce qui a servi à sa fondation, sans avoir fait en Europe aucune conquête que celle de Mastricht… : en cela plus semblable à l’ancienne république de Tyr, puissante par le seul commerce, qu’à celle de Carthage qui eut tant de possessions en Afrique, et à celle de Venise qui s’était trop étendue dans la terre ferme » (Essai, ch. 156 fin).

6. Voltaire, dans l’Essai, montre les Anglais déjà commer-