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« Il is our peculiar Felicity that we can only be taxed by our own. Representatives in Parliament » (The Daily Journal, no 2159, Thursday December 14, 1727).

37. « Les grands du royaume en portent leur part (des taxes) proportionnellement à leurs biens et à leur qualité » (Misson, art. Impôts, p. 257).

38. L’histoire de Rapin Thoyras marque en 1692 l’établissement de la taxe de 4 sh. par livre (XI, 25). Cf. Stephcn Dowell, A History of taxation and taxes in England, 1888, 4 vol. in-8°. L’évaluation fut faite en 1692, et la taxe fixée à 4 sh. par livre. En 1698, elle fut mise à 3 sh. et alors « it was enacted that every district and division should contribute the same proportion of the particular sum for the country or town, the same quota that he paid under the assessment for 1692, theyearwhen a new valuation was made ».

39. « Cela se fait (les taxes extraordinaires pour la guerre) d’une manière si raisonnable et si douce que personne n’a sujet de se plaindre » (Misson, art. Impôts, p. 257). « Ce qui (l’impôt égal sur tous) est réglé avec bien de la justice, en sorte que le peuple n’est point foulé et n’a point sujet de se plaindre » (Beeverell, Les Délices de l’Angl., V, 1056).

40. « Je ne connais les paysans anglais que par un endroit : je les vois tous à cheval en juste-au-corps de drap, et en culottes de peluche, bottés et éperonnés, et toujours au galop… Le peuple en général est ici bien habillé » (Muralt, éd. Ritter, l. I, p. 12).

41. « Il y a plus de gens qui tiennent leurs terres par leurs mains et de plus riches en Angleterre qu’en aucun autre pays de la même grandeur en Europe. Il est fort ordinaire d’y en voir qui ont 40 ou 50 livres sterling de revenu, et en quelques provinces il n’est pas rare d’y en trouver qui ont jusqu’à 100 et 200 l. st. de revenu » (Chamberlayne, État présent, tr. fr., 1re éd., 1669, I, 338). La nouvelle édition de 1698 (II. 154) ajoute : « Et dans la province de Kent, il y en a qui ont jusqu’à 1 200 et 1 500 l. st. par an ». G. Leti dit : « Se ne trovano piu di deci mila che possedono una rendita di piu di due cento doppie ciascuno, ma un buon numero piu di tre cento, che non è poco » (P. II, l. 3 ; t. II, p. 115).