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22. Cf. Leslie Stephen, English Thought in the 18th Century, 1881, t. 2, notamment pp. 152-166 ; Sichel, Bolingbroke and his times, I, 237-238 ; Bastide, John Locke, 1906, pp. 349-358.

23. Dissertation sur la validité des ordinations Anglicanes et sur la succession des Evesques de l’Eglise Anglicane, 2 parties, Bruxelles, 1723, in-12. Le scandale en France fut énorme, et le bruit se prolongea jusqu’à l’époque de la rédaction des Lettres Anglaises (Journal des Savants, 1723, mars et septembre ; 1725, pp. 158, 546, 640 ; 1726, pp. 114, 436, 473 ; 1727, p. 67 ; 1728, pp. 697, 707 ; 1730, pp. 513, 582. — Mémoires de Trévoux : 1722, p. 708 ; 1724, p. 1349 ; 1727, p. 797. — Bibliothèque raisonnée, 1728, t. I, p. 88 ; 1729, t. 3, p. 87 ; 1730, t. 5, p. 282 ; 1731, t. 7, p. 355. — The Present State of the Republick of Letters, t. 1 et 2 passim, et notamment I, 135 et 173. — The London Journal, no 465, Saturday June 29, 1728).

24. La Dissertation et la Défense du P. Courayer furent supprimées par un arrêt du Conseil du 7 septembre 1727 (Rocquain, p. 493-494). C’est alors que Courayer partit pour l’Angleterre : il arriva à Greenwich au début de février 1728, et Voltaire put être témoin de l’accueil qui lui fut fait. (The Daily Journal, no 2206, Wednesday February 7, 1728).

25. Le P. Courayer, en tête de sa Dissertation, reproduit un mémoire (attribué à l’abbé Renaudot) qui avait paru d’abord dans un livre de l’abbé Gould, La véritable croyance de l’Église Catholique, nouv. éd. 1720. Renaudot disait (e, 1111) : « Celle (l’ordination) de Parker fut contestée d’abord par les Catholiques qui en prouvèrent la nullité par de puissantes raisons, et quelques-uns comme témoins oculaires soutinrent qu’elle avait été faite furtivement dans un Cabaret. » Courayer lui-même n’emploie que le mot auberge. Mais le mot « cabaret » se trouve souvent dans les journaux qui rendent compte de la controverse (J. des Sav., 1725, p. 560 ; 1727, p. 70 ; Trévoux, 1722, p. 708 ; 1724, p. 1350 ; 1727, p. 800 ; La Chapelle, Bibliothèque Anglaise, 1726, t. 3, p. 328 et suiv., etc.). — Il ne s’agit pas, comme le dit l’éd. Moland, de Samuel Parker, évêque d’Oxford au xviie siècle, mais de Mathieu Parker (1504-1575), archevêque de Cantorbéry, ordonné le 6 déc. 1559.