Page:Voltaire - Lettres philosophiques, t. 1, éd. Lanson, 1915.djvu/131

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

whigs sont disposés à « humilier les ecclésiastiques » (XII, 73 ; 1706).

12. Boire la santé est peut-être suggéré par les banquets d’anniversaires qui donnèrent occasion de casser tant de vitres. Cf. n. 9.

13. Ce rapprochement est partout : dans Rapin Thoyras, t. XII, p. 74 ; dans Moréri, art. Angleterre (État ecclésiastique).

14. « This representation (de la Chambre de Convocation en 1711) was very long and contained a great deal concerning the Atheism and Irreligion of the times, which they ascribed chiefly to the late growth of Heresy and Schism, and by the printing of wicked and Atheistical books… » (Memoirs of Queen Ann, 1729 (Supplément, p. 107). — Cf. Rapin Thoyras, XII, 326-327 (censure d’un livre de Whiston en février 171 1).

15. « On sait assez par expérience que ces Examinateurs (des livres nouveaux) appellent impiétés et blasphèmes tout ce qui ne favorise pas leur parti » (Le Sage, Remarques sur l’Angleterre, p. 13). Aucune probabilité d’emprunt direct.

16. Les journaux de 1726-1729 signalent bien quelques réunions de la Convocation, mais le compte rendu qu’ils en font est complètement insignifiant ; et ils en annoncent surtout la prorogation : c’est ce fait qui a dû frapper Voltaire.

17. Misson, art. Eveques, Noblesse ; Chamberlayne, t. I, pp. 248 et 258, — « Dans les Parlements, ils ont séance à la Chambre Haute, en qualité de barons aussi bien que comme évêques » (Chamberlayne, I, 258). La Bibl. Britannique (oct.-déc. 1733) et le Journal littéraire (t. XXII), dans leurs comptes rendus des Lettres philosophiques critiquèrent le mot d’abus : c’est peut-être ce qui décida Voltaire à l’atténuer plus tard (cf. notes critiques, l. 47).

18. Le Gentleman’s Magazine de 1735, p. 545, rappelle le mot de Locke sur les évêques, « that they were the dead weight of the House ».

19. « Je ne me rétracte point sur nos seigneurs les Évêques ; s’ils ont leur voix au Parlement, aussi ont nos pairs. Il y a bien de la différence entre avoir sa voix et avoir du crédit. Je croirai, de plus, toute ma vie, que saint Pierre et saint Jacques n’ont