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VARIANTES

DU CHANT TROISIÈME.

��Vers 12 et 13. — Dans l'édition de 1736, au lieu de ces deux vers, on lit:

'Le grand Condé fut battu par Turenne; Crcqui vaincu fut ensuite vainqueur; L'heureux Villars, fanfaron plein de cœur, Gagna le quitte ou double avec Eugène.

  • De Stanislas...

Il est aisé de voir que gagna le quitte ou double, et le fanfaron plein de cœur, ne sont pas de M. de Voltaire. (K.)— L'auteur de l'article Villars de la Biographie U7iiverselle (XLVIII, 549) trouve dans ce vers :

L'heureux Villars, fanfaron plein de cœur, qu'il attribue à Voltaire, une/ws^e appréciation du vainqueur de Denain. (R.)

Vers 22. — Après « un divin caractère », on lisait dans l'édition de 1736 :

Avec cela tout est humble et soumis. Voyons comment, dans la grande chronique, Du fin Jéthro le gendre politique S"y prit jadis pour être plus que roi. Aux bonnes gens dont Jacob fut le père. Gens d'esprit faible et de robuste foi, 11 dit que Dieu, lui montrant son derrière, L'endoctrinait sur l'admirable loi Qui le devait, et les fils de son frère, Entretenir pour jamais à rien faire ; Qu'il lui dictait tous les importants cas Où les lépreux, les femmes bien apprises, Devaient changer de robe et de chemises, Paraître en rue ou rester dans les draps. De vingt pétards et d'autant de fusées Le feu saillant et les brillants éclats, Sur un rocher caché dans les nuées, Dont une garde et des ordres exprès Aux curieux interdisaient l'accès, Pour les idiots furent une tempête;

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