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SUR L'IIO:\I.ME. 387

Vers 85 :

"Dans SOS cliamps fortunes l'amour même l'appelle, L'amour, ce dieu des cicux, cette flamme éternelle Qui peuple les forôts, les ondes et les airs, Qui va d'un pôle à l'autre animer l'univers. Ses traits, toujours lancés des mains de la nature, Souffrent les ornements, mais plaisent sans parure : Un éclat étranger est le fard du bonlieur; Tu n'en as pas besoin, tu peux donner ton cœur Sans tous ces riens brillants, ces nobles bagatelles ■Qu'Hébert vend à crédit pour tromper tant de belles. L'amour n'a pas toujours un tranquille destin.

  • Sous les lambris dorés et vernis par Martin.

^'ers 1 20 :

'Tout état a ses maux, tout bomme ses revers : Concini moins altier, plus fidèle à ses maîtres, N'aurait point de son sang apaisé nos ancêtres; Et Dufrcsny, plus sage et moins dissipateur. Ne fût pas mort de faim, digne mort d'un auteur.

Vers 126 :

Le mérite a ses brigues.

Vers 131 :

  • Qui fait ou l'infortune ou la félicité?

« Où donc trouver, dis-tu, cet être si vanté,

Fugitif, inconnu, qu'on croit imaginaire? »

Où? chez toi, dans ton cœur, et dans ton caractère.

Quel que soit ton état, quel que soit ton destin,

Sois sage, il te suffit, ton bonbeur est certain.

��Vers 160 :

��Et vit dans les glaçons qu'ont durcis les hivers. Mortel, en quelque état que le ciel t'ait fait naître, Sois soumis, sois content, et rends grâce à ton maître.

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