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242 VARIANTES DU CHANT XIV.

Offrait aux yeux de Cliandos qui regarde, A découvert, deux jambes que l'Amour

Refit depuis pour porter Pompadour,

Cette beauté que pour Louis Dieu garde, Et qu'au couveut il mettra quelque jour : Jambes d'ivoire...

Ces deux derniers ver.>^ sonl des éditeurs. (K.)

Vers UO :

Cliandos alors, suivant peu l'oraison.

Vers 114. — Manuscrit :

  • Sous le jupon qui couvre un blanc satin.

Il la dirisje, il découvre sans peine Ce bel autel où s'adressent ses vœux, Autel charmant, autel à la romaine, A deux envers, pour lui sacres tous deux.

  • Je ne veux point... (K.)

Vers 185. — Édition de 1736 :

  • « De nos combats c'est la loi respectée.

Venez! je veux que ce héros vaincu

��Soit en un jour et captif et cocu. 'Le juste ciel... (K.)

��Vers 245 :

��Débarrassés de leurs fardeaux pesants.

Vers 264 et 265. — On lit dans toutes les éditions :

Les deux héros fièrement se relèvent, Les yeux en feu, se regardent, s'observent.

Ces vers ne riment point ensemble. J'ai reporté dans le texte les deux premiers vers de la variante qui suit, et qu'avaient notée les éditeurs de Kehl d'après un manuscrit :

Pareils aux flots que les autans soulèvent. Avec fureur nos guerriers se relèvent. Leurs coups pressés font jaillir en éclairs L'acier poli dont tous deux sont couverts. 'Déjà le sang...

Un éditeur du poëme de la Pucelle s'est trompé en présentant comme défectueuse la rime des mots soulèvenl et relèvent; car, par une bizarrerie inexplicable, les dérivés riment entre eux sans rimer avec le radical. (R.)

Vers 347, 348. — Manuscrit :

Quand par Chandos, hélas! si maltraitée. Elle se vit abattue et ratée. (K.)

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