Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome8.djvu/553

Cette page n’a pas encore été corrigée

STANCES. 533

��Envoyez-nous des Amphions, Sans quoi nos peines sont perdues; A Versoy nous avons des rues, Et nous n'avons point de maisons.

Sur la raison, sur la justice. Sur les grâces, sur la douceur. Je fonde aujourd'hui mon bonheur; Et vous êtes ma fondatrice.

��XXX.

A MONSIEUR SAURIN,

DE l'AC.VDKMIE française.

��Sur ce que le général des capucins avait agrégé l'auteur à l'ordre de saint Fran- çois, en reconnaissance de quelques services qu'il avait rendus à ces moines.

��(1770)

Il est vrai, je suis capucin ; C'est sur quoi mon salut ^ se fonde : Je ne veux pas, dans mon déclin. Finir comme les gens du monde.

Mon malheur est de n'avoir plus Dans mes nuits ces bonnes fortunes. Ces nobles grâces des élus. Chez mes confrères si communes.

Je ne suis point frère Frapart',

��1. C'est d'après une copie de la main de VVagnière que j'ai mis ici salut. Toutes les éditions portent bonheur. (B.)

2. Sur ce mot, voyez chant V de la Pucelle, tome IX, page 98, note 2.

�� �