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VARIANTES DU CHANT VII. -193

Sous leur dent vengeresse en lanabeaux déchiré ; Fuyons, n'aigrissons point le tourment qui l'opprime.

Il Sa peine, dit Louis, est égale à son crime. » Tandis que dans Paris, etc.

Vers 174. — Les éditions de 1723 à 1775 inclusivement portent : Ici dans les tourments l'enfer les desavoue.

Cette version a été suivie par Palissot.

Vers 17o. — Édition de 1723:

« Mais apprenez, mon fils, quelles sévères lois Poursuivent en ces lieux tous les crimes des rois.

Vers 179. — Édition de 1723 :

Et se plaît à venger, par des maux infinis,

Los crimes qu'ils ont faits et ceux qu'ils ont permis,

La mort leur a ravi ces grandeurs passagères.

Vers 185. — Édition de 1723 :

La Vérité terrible, augmentant leurs supplices, De son flambeau sacré vient éclairer leurs vices.

Près de ces mauvais rois sont ces fiers conquérants, Héros aux yeux du peuple, etc.

Vers 191. — Édition de 1723 :

Devant eux sont couchés tous ces rois fainéants.

Vers 199:

Ètes-vous en ces lieux, faibles et tendres cœurs, etc.

Au lieu de ce vers et des sept qui le suivent, en voici huit autres qu'on lit dans l'édition de 1723 :

Le sujet révolté, le lâche adulateur.

Le juge corrompu, l'infâme délateur,

Ceux même qui, nourris au sein de la mollesse,

IN'ont eu pour tous forfaits qu'un cœur plein de faiblesse ;

Ceux qui, livrés sans crainte à des penchants flatteurs,

N'ont connu, n'ont aimé que leurs douces erreurs;

Tous enfin, de la mort éternelles victimes.

Souffrent des châtiments qui surpassent leurs crimes.

Le généreux Henri, etc.

Et dans celle de 1737, voici ce qu'on lit au lieu de ces huit vers :

Il est, il est aussi dans ce lieu de douleurs

Des cœurs qui n'ont aimé que leurs douces erreurs,

Des foules de mortels noyés dans la mollesse,

8. — La Henriade. 13

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