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13* VARIANTES DU CHANT IV.

Lus du joug des Capeis qui l'ont tyrannisé, 11 leur ôtc un pouvoir dont ils ont abusé : Je vous défi'uds ici d'oser les reconnaître; Songez que désormais le peuple est votre maître; Obéissez... » Ces mots, prononcés fièrement. Portent dans les esprits un juste étonnement. Le sénat, indigné d'une telle insolence, jNe pouvant la punir, garde un noble silence. La Ligue audacieuse en frémit de fureur; Elle avait tout séduit, hors ce sénat vengeur. Cette fermeté rare est pour elle un outrage; Le grand Harlay surtout est l'objet de sa rage : Cet organe des lois, si terrible aux pervers. Par ceux qu'il doit punir se voit chargé de fers. On voit auprès de lui, etc.

L'édition de 1723 contient en note le nom du vil gladiateur : « 11 s'ap- pelait Bussi-Le-Glerc. »

Vers 430. — L'édition de 1723 porte ;

Amclot, Blancménil, et vous, jeune Longueil;

et, dans les remarques à la fin du poëme, on lisait cette phrase: « On ne connaît rien d'Amelot, sinon qu'il était conseiller en cette année, et de la maison de robe qui porte son nom. »

Vers 452. — Ce vers et le précédent manquent dans les éditions de 1723 et 1724, où il y a ainsi quatre rimes masculines de suite. On lit dans l'édition de 1728 :

Amelot, Blancménil, et vous, jeune Longueil, De qui le rare esprit tient lieu d'expérience, Et dont l'âme intrépide égala la prudence.

La version actuelle est de 1730.

Vers 4o6. — Édition de ^23 : Qui renferma souvent...

Vers 439. — Au lieu de ce vers et du suivant, on lisait avant 1730 :

En est-ce assez enfin pour leur rage insolente? Ciel! ô ciel! quel objet ù mes yeux se présente?

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