Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome7.djvu/393

Cette page n’a pas encore été corrigée

VARIANTES D IRi : XI-. 383

Je saurai m’assurer du bonheur de ma vie. Entrons.

Page 371, vers 1 9 :

MEMNON.

Je hais autant que vous ces censeurs intraitables, « Dans leur austérité toujours inébranlables, Ennemis de l’État, ardents : \ tout blâmer, Tyrans de la nature, incapables d’aimor.

ALEXIS.

À ce poste important, non moins que difficile.

J’ai pense mûrement ; tu peux ùtre tranquille.

Toi qui lis dans mon cœur, il ne t’est point suspect ;

Pour la religion tu connais mon respect.

J’ai fait choix d’un mortel dont la douce sagesse

Ne mettra dans ses soins l’orgueil ni la rudesse :

Pieux sans fanatisme, et fait pour s’attirer

Les cœurs que son devoir l’oblige d’éclairer.

Quand des ministres saints tel est le caractère,

La terre est à leurs pieds, les aime, et les révère.

MEMNON.

Les ordres de l’État avilis, abattus. Vont être relevés, seigneur, par vos vertus ; Mais songez que Léonce est le père d’Irène, Et quoiqu’il ait voulu la former pour la haine. Elle chérit ce père ; et même pour appui Irène en ce grand jour apvès vous n’a que lui. Pardonnez, mais je crains que cette violence Ne soit au cœur d’Irène une éternelle offense.

Page 375, premier vers. — Une correction du manuscrit dont j’ai déjà)arlé porte :

Soutiens-moi… je succombe, etc. (B.)

Ibid., vers 3. — Il y avait d’abord :

De vous chercher ici je n’ai pas fait scrupule ; Mes sentiments n’ont rien que ma voix dissimule.

Dans une édition que j’ai sous les yeux, on lit :

Je reviens vous chercher, et n’en fais point d’excuse ; Sur mon intention je crains peu qu’on m’accuse ; Et l’on saura bientôt…

Mais cette édition présente de telles distributions de scènes que je n’ose en relever les variantes. (B.)

Page 376, vers 9 :

Qu’à laisser dans ses mains les rênes de l’empire. Oui, mon cœur consolé se partage entre vous, Irène ; et je reviens son fils et votre époux.