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VARIANTES D’IRÈNE. 381

Irène est la première : clic seule m’anime ; Pour elle seule, ami, j’aurais pu faire un crime. Mais on n’est point coupable en frappant les tyrans. C’est mon tronc, après tout, mon bien que je reprends ; Il m’enlevait l’empire, il m’ùtait ce que j’aime.

M KM NON.

Je me trompe, seigneur… etc.

Page 353, vers 6. — Il y avait dans quelques manuscrits : Dieu juste, mais clément, veille sur Alexis !

Page 336, dernier vers. — Dans la première version on lisait : Le vrai héros de Rome et son restaurateur.

Voltaire mit ensuite :

Et son réparateur.

Enfin la version qu’on lit aujourd’hui est la troisième. (B.)

Page 358, vers 9 :

Quand je dois l’oublier, pourquoi m’en parlez-vous ?

LÉONCE.

Ta douleur m’attendrit, ma fermeté s’étonne ; Je vois tous tes combats, et je te les pardonne. Ah ! je n’abuse point ici de mon pouvoir : L’inexorable honneur a dicté ton devoir.

Page 360, vers 9 :

ALEXIS.

Ah ! j’avais trop prévu ce reproche terrible :

D’avance il déchirait cette âme trop sensible.

Entraîné, combattu, partagé tour à tour,

Tremblant, presque à regret, j’ai vaincu pour l’amour.

Oui, Dieu m’en est témoin, et je le jure encore ;

Toujours dans le combat j’évitais Nicéphore :

Il me cherchait toujours, et lui seul a forcé

Ce bras dont le destin, malgré moi, l’a percé.

No m’en punissez pas, et laissez-moi vous dire

Que pour vous, non pour moi, j’ai reconquis l’empire.

Il est à vous, madame ; et je n’ai conspiré

Que pour voir sur vos jours mon amour rassuré.

Mais je veux de la terre effacer… etc.

Page 366, vers 4. — L’auteur a cru devoir retrancher la scène suivante, qui était la seconde du quatrième acte :

IRÈNE. ZOÉ, MEMNON.

MEMNON.

J’apporte à vos genoux les vœux de cet empire. Tout le peuple, madame, en ce grand jour n’aspire