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ne LES ri : LOPiDEs.

Le sénat, qui me suit, seconde mes efforts :

En attestant les lois nous marchons sur dos morts.

Le peuple, en contemplant ces juges vénérables,

Ces images des dieux aux mortels favorables.

Laisse tomber le fer à leur auguste aspect ;

Il a bieulùt passé des fureurs au respect :

Il conjure à grands cris la discorde farouche ;

Et le saint nom de paix vole de bouche en bouche.

HIPPODAMIE.

Tu nous as tous sauvés.

POLÉMO-X.

Il faut bien qu’une fois Le peuple en nos climats soit Texemple des rois. Lorsqu’eulîn la raison se fait partout entendre, ^ os fils l’écouteront ; vous les verrez se rendre ; Le sang et la nature, et leurs vrais intérêts, A leurs cœurs amollis parleront de plus près. Ils doivent accepter l’équitable partage Dont leur mère a tantôt reconnu l’avantage. La concorde aujourd’hui commence à se montrer ; Mais elle est chancelante ; il la faut assurer. Thyeste, en possédant la fertile. Alycène, Pourra faire à son gré, dans Sparte ou dans Atliène, Des filles des héros qui leur donnent des lois. Sans remords et sans crime un légitime choix. La veuve de Pélops, heureuse et triomphante, Voyant de tous côtés sa race florissante, N’aura plus qu’à bénir, au comble du bonheur, Le dieu qui de son sang est le premier auteur.

HIPPODAMIE,

Je lui rends déjà grâce, et non moins à vous-même. Et vous, ma fille, et vous que j’ai plainte et que jaime. Unissez vos transports et mes remerciements ; Aux dieux dont nous sortons oflrez un pur encens. Qu’Hippodamie enfin, tranquille et rassurée, Reinette Érope heureuse entre les mains d’Atréc ; Qu’il pardonne à son frère.

ÉROPE.

Ah, dieux !, ., et croyez-vous Qu’il sache pardonner ?

HIPPODAMIE.

Dans ses transports jaloux,