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98 VARIANTES DE SOPIIOMSHE.

M A s s I M s s E, troublé et chancelait. Nous 110 douterez pas de nui sincérité : La victime par voii’^ si longtemps désirée…

Dans la dtM-nirrc liiade de ^lassinissejos éditions donljo viens de |iailer, au lieu de

l)étestal)le Romain,

portent,

Triomi)lic, Scipion :

mais ne contiennent pas le quatrain qui commence j)ar Tu n’oses contempler, etc.

Enfin voici une autre version de quelques lié mis liches. Que votre âme surmonte

que devient ce grand cœur ? (B.)

Page 87^ vers 22. — Le vers

Tous les vils descendants des Gâtons, des Éniiles…

n’était pas assez conforme à l’histoire. Le vieux Caton, le premier homme de cette famille qui ait été connu, n’était alors qu’un officier de Soipion, brouillé avec son général. Les Émiles durent leur lustre principal à Paul- Éiuile, qui ne devint célèbre qu’entre les deux dernières guerres puniques. Le nom de Néron, que le fils d’Agrippine a rendu si odieux, était le surnom d’une des branches de la famille Claudia^ l’une des plus illustres de la république romaine. C’était à un Claudius Nero que Rome avait dû son salut dans cette seconde guerre puniilue : il avait eu le principal honneur de la défaite d’Asdruba’, événement qui décida le succès de cette guerre. (K.) — Cette note prouve, ce me semble, que la version (|u’on lit dans le texte,

Tous ces fi.^rs descendants des Nérons, des Camilles,

est des éditeurs de Kehl. Ce cjui est certain c’est que, dans toutes les éditions données du vivant de l’auteur, on lit, comme dans les variantes,

Tous les vils descendants des Gâtons, des Émiles. (B.)

FI\ DES VARIANTES DE SOPHOMSBE.