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Qu’il est bien affligé.
LISETTE.
Quelles contorsions !
GOURVILLE L’AÎNÉ., dans le fond.
Ô ciel ! Ô juste ciel !
PICARD.
C’est des convulsions.
GOURVILLE L’AÎNÉ.
Je voudrais être mort.
LISETTE.
Il a des yeux funestes.
PICARD.
C’est d’un vrai possédé les regards et les gestes.
Gourville s’avance.
LISETTE.
Qu’avez-vous donc, monsieur ?
PICARD.
Vous avez l’œil poché,
Bosse au front, nez sanglant, et l’habit tout taché.
LISETTE.
Êtes-vous ici près, monsieur, tombé par terre ?
GOURVILLE L’AÎNÉ.
Que son sein m’engloutisse !
PICARD.
Et quoi donc ?
GOURVILLE L’AÎNÉ.
Qu’on m’enterre
Je ne mérite pas de voir le jour.
PICARD.
Monsieur !
LISETTE.
Qu’est-il donc arrivé ?
GOURVILLE L’AÎNÉ.
Je me meurs de douleur,
De honte, de dépit…
PICARD.
Et de vos meurtrissures.
LISETTE.
Hélas ! n’auriez-vous point reçu quelques blessures ?
GOURVILLE L’AÎNÉ., s’assied.
Je ne puis me tenir : ah ! Lisette, écoutez
Mes fautes, mes malheurs, et mes indignités.