2)0 LE TRIUMVIRAT.
SCÈNE V.
PO.MPKE, .lUIJi :. AUFIDE, OCTAVE, un tribun.
LE TP.IBLN.
Vous rtes obéi : grâce à votre heureux sort, Pompée eu ce mouient est ou captif ou mort.
OCTAVE.
Que dis- tu ?
LE TRIBUN.
Ses suivants s’avançaient dans la plaine Oui sï’tend de Pisaure aux remparts de Césène ; Les rebelles, bientôt entourés et surpris, De leurs témérités ont eu le digne prix.
POMPÉE.
Ah ciel !
LE TRIBLN.
À la valeur que tous ont fait paraître. On croit qu’ils combattaient sous les yeux de leur maître.
POMPÉE, à part.
Je perds tous mes amis !
LE TRIBUN.
S’il est parmi les morts. Vos soldats à vos pieds vont apporter son corps. S’il est vivant, s’il fuit, il va toml)er, sans doute. Aux pièges que nos mains ont tendus sur sa route ; Il ne peut échapper au trépas qui l’attend.
OCTAVE.
Allez, continuez ce service important.
Vous, Aufide, en tout temps j’éprouvai votre zèle ;
Je sais qu’Antoine en vous trouve un guerrier fidèle :
Allez : si ce soldat peut servir aujourd’hui,
Souvenez-vous surtout de répondre de lui.
Vous, licteurs, arrêtez le premier téméraire
Qui viendrait sans mon ordre en ce liea solitaire.
POMPÉE, à Aulido.
Viens guider mes fureurs.
JULIE.
dieux qui m’écoutez. Dans quel péril nouveau vous nous précipitez !