ACTE DEUXIÈME.
Scène I.
Je ne crois pas un mot de ce que vous me dites, monsieur le cafetier. Vous me mettez toute hors de moi-même.
Eh ! madame, revenez à vous.
Vous m’osez assurer que cette aventurière est une personne d’honneur, après qu’elle a reçu chez elle un homme de la cour : vous devriez mourir de honte.
Pourquoi, madame ? Quand milord y est venu, il n’y est point venu en secret ; elle l’a reçu en public, les portes de son appartement ouvertes, ma femme présente. Vous pouvez mépriser mon état, mais vous devez estimer ma probité ; et quant à celle que vous appelez une aventurière, si vous connaissiez ses mœurs, vous la respecteriez.
Laissez-moi, vous m’importunez.
Oh, quelle femme ! quelle femme !
Qu’on m’ouvre.
Scène II.
Eh ! qui peut frapper ainsi ? et que vois-je ?