Je joins ici un petit mémoire[1] que je vous prie d’envoyer à Briasson pour le communiquer aux encyclopédistes, et surtout à M. le chevalier de Jaucourt, dont la nièce a acheté à Genève plusieurs exemplaires du Portatif. Les encyclopédistes doivent sentir qu’on ira du Portatif à eux.
Ucalegon.
C’est un nommé l’abbé d’Étrée, petit généalogiste et un peu faussaire de son métier, qui a donné le livre au procureur général. On trouve partout des monstres. Cher frère, il faut savoir souffrir.
Mon cher ami, si le zèle peut donner des forces, je viendrai assurément vous embrasser avant de mourir. Je vous adresse cette lettre[2] pour votre adorable maître. Avez-vous encore Fréron chez vous ? Nous ne devons pas paraître, lui et moi, sur le même hémisphère. Addio, mio caro !
M. de Voltaire était très-malade lorsqu’il a reçu la lettre obligeante et les vers encore plus agréables de M. Bazire. Mme Denis était auprès de lui, et ni l’un ni l’autre n’ont pu le remercier encore. Ils l’assurent tous deux de leur reconnaissance, et de l’extrême envie qu’ils auraient de la lui témoigner.
J’ai l’honneur d’être son très-humble et très-ohéissant serviteur.