l’Ècueil du sage, j’ai fait Cassandre, moi, et ce sont cinq tableaux pour le salon :
Coup de théâtre du mariage, premier tableau.
Statira reconnue et reconnaissant sa fille, second tableau.
Le grand prêtre mettant les holà ; Statira levant son voile, et pétrifiant Cassandre ; troisième tableau.
Statira mourante, sa fille à ses pieds, et Cassandre effaré ; quatrième tableau.
Le bûcher, cinquième tableau.
Le tout avec des notes instructives au bas des pages, sur les personnages, sur les initiés, sur les sacrés mystères, sur la prière d’Orphée :
· · · · · Être unique, éternel, etc. ;
sur les bûchers, sur l’usage où les dames étaient alors de se brûler. Voilà de quoi faire une jolie édition avec estampes.
Mes divins anges doivent se tenir pour dit que je suis tiré au sec, qu’il ne me reste pas une goutte de sang dans la veine poétique, pas un esprit animal.
Pourquoi ne pas donner cinq ou six représentations de Cassandre à la mi-carême, et reprendre après Pâques ? On pourrait me rouvrir la veine pendant la quinzaine où le théâtre est fermé. Je laisse le tout à la discrétion de mes anges.
On a commencé l’édition de Pierre ; c’est une rude et appesantissante besogne d’être commentateur et éditeur ; cela ne m’arrivera plus.
Vous n’êtes pas assez fâché de la mort de mon impératrice[1].
Si j’ai fait une sottise avec Gui Duchesne,
Dieu fit du repentir la vertu des rimeurs[2].
Mille tendres respects aux anges.
Vous ne devez douter, monsieur, ni du plaisir que vous m’avez fait, ni de ma reconnaissance. Je suis le moindre des