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de lui, ni auprès de ceux à qui j’ai fait ma cour, quand j’ai eu le bonheur trop court d’être où vous êtes pour longtemps. Mais il y a une personne que je veux absolument qui ait un peu de bonté pour moi : c’est Mme de Maupertuis. Adieu. Mme du Châtelet vous fait les plus sincères compliments.


1811. — À M. DE VAUVENARGUES.
Mai.

Quoi la maladie m’empêche d’aller voir le plus aimable de tous les hommes, et ne m’empêche pas d’aller à Versailles ! Je rougis et je gémis de cette cruelle contradiction, et je ne peux me consoler qu’en me plaignant à vous de moi-même. Vous m’avez laissé des choses admirables dans lesquelles je vois que vous m’aimez. Je vous jure que je vous le rends bien. Je sens combien il est doux d’être aimé d’un génie tel que le vôtre. Je vous supplie, monsieur, si vous voyez MM. les Observateurs[1], de leur dire que je viens de m’apercevoir d’une faute énorme du copiste dans la petite lettre[2] au roi de Prusse.

Comme un carré long est une contradiction.

Il faut : Comme un carre plus long que large est une contradiction.

Adieu. Que j’ai de choses à vous dire et à entendre !


1812. — AU CARDINAL QUERINI.
Parigi, 8 maggio.

Ho ricevuto il cumulo de’ suoi favori, la lettera stampata e dedicata al suo degno nipote[3], nella quale mi fa conoscere quel grand’uomo barbaro di nome[4], ma di costumi cortese, e di opere grande ; e nella quale ho trovato i belli versi italiani e latini che fanno a me un tanto onore, ed un si gran stimolo alla virtù. E mi sono pervenuti gli altri pieghi che contengono la traduzione latina ed italiana del principio della Henriade. Non fu mai il gran Tasso cosi rimunerato, ed il trionfo che gli fu preparato nel Campidoglio non era d’un tanto valore. Mi conceda d’indirizzare a Vostra Eminenza le dovute grazie al suo eccellentissimo nipote.

  1. Voyez une note sur la lettre 1809.
  2. Du 23 janvier 1738.
  3. Voltaire parle de ce neveu, dans sa lettre du 23 avril 1749, à Querini. C’était peut-étre il signor Tron, l’ambassadeur de Venise nommé dans la lettre 1804.
  4. Louis Alamanni, auteur d’un poëme sur l’Agriculture (la Coltivazione) ; mort en 1556.