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C’est aux belles A couronner les vainqueurs.

LE CHOEUR DES BERGÈRES.

Doux bergers, si craints dans les alarmes, Ne soyez soumis que par nos charmes.

(Danses.)

UNE BERGÈRE.

De Vénus oiseaux charmants, Vous n’êtes pas si fidèles. Des plus tendres tourterelles Les transports sont moins touchants. L’aigle impétueux et rapide

Porte au haut des cieux, D’un vol moins intrépide, Le brillant tonnerre des dieux.

LE CHOEUR DES BERGÈRES.

Doux bergers, si craints dans les alarmes, Ne soyez soumis que par nos charmes.

LE PRÊTRE d’iSIS.

Venez, bergers, il en est temps ; Consacrez à nos dieux les nobles monuments De la valeur et de la gloire.

LE CHOELR.

Triomphe ! victoire !

SCENE II.

TAMS, CLÉOl-IS.

CLÉOFIS.

Quoil vous ne suivez point leurs pas ?

TANIS.

Demeure, ne me quitte i)as. ïu connais ma secrète flamme : Connais le trouble afl’reux qui déchire mon àme.

CLÉOFIS.

Redoutez-vous Plianor ?

TAMS.

Dans mes troubles cruels. Tout m’alarme auprès de Zélide.