Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome3.djvu/514

Cette page n’a pas encore été corrigée

504 L’ENFANT PRODIGUE.

MAirnir : . Laissez-moi donc le soin de le cacher. Soyez-en sûre, on aura beau chercher.

Lisi : . Allez, croyez qu’il est très-nécessaire Que j’adoucisse en secret votre père. De la nature il fanl quo le retour Soit, s’il se peut, l’ouvrage de l’amour’. Cachez-vous hien…

(A Jrartho.)

Prends soin qu’il ne paraisse. Eh ! va donc vite.

SCENE VI.

RONDON, LISE.

R0\D0\,

Eh bien ! ma Lise, qu’est-ce ? Je te cherchais, et ton époux aussi,

LISE.

Il ne l’est pas, que je crois. Dieu merci

RONDON,

Où vas-tu donc ?

LISE,

Monsieur, la bienséance M’oblige encor d’éviter sa présence,

( Elle sor^ RONDON,

Ce président est donc bien dangereux ! Je voudrais être incognito près d’eux ; Là.,, voir un peu quelle plaisante mine Font deux amants qu’à l’hymen on destine,

1, Dans une lettre à M^’^ Quinault, Voltaire dit de finir ici le quatrième acte. (B.)

I