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Dos petits-fils (jui vaillent inieiiY (jne lui ; Signons, dansons, allons. One de faiblesse !

EUPHÉMON.

Mais…

RONDON.

Mais, morbleu ! ce procédé me blesse :
J)e regretter même le plus grand bien,
C’est fort mal fait : douleur n’est bonne à rien ;
Mais regretter le fardeau qu’on vous ôte,
C’est une énorme et ridicule faute.
Ce fils aîné, ce fils, votre fléau,
Vous mit trois fois sur le bord du tombeau.
Pauvre cher homme ! allez, sa frénésie
Eût tôt ou tard abrégé votre vie.
Soyez tranquille, et suivez mes avis ;
C’est un grand gain que de perdre un tel fils,

EUPHÉMON.

Oui, mais ce gain coûte plus qu’on ne pense ;
Je pleure, hélas ! sa mort et sa naissance.

RONDON, à Fierenfat.

Va, suis ton père, et sois expéditif ;
Prends ce contrat ; le mort saisit le vif.
Il n’est plus temps qu’avec moi l’on barguigne
Prends-lui la main, qu’il parafe et qu’il signe.

(A Lise.)

Et toi, ma fille, attendons à ce soir :
Tout ira bien.

LISE.

Je suis au désespoir.

FIN DU DEUXIÈME ACTE.