Scène III.
Ah ! c’est lui-même, je suis confondu.
Je n’ai jamais été si embarrassé.
J’aurai furieusement besoin d’aller chez le baigneur en sortant de ce maudit château, Qu’est-ce que je vois ! mon Dieu ! c’est monsieur Trigaudin !
D’où peut-il savoir votre nom ?
Ces gens-là connaissent tout le monde.
Monsieur Trigaudin, tout ceci est un peu singulier : foi de seigneur, vous êtes un fripon.
Je vous avais bien dit qu’il connaît tout le monde ; je me souviens en effet de l’avoir vu quelque part,
Ah ! Chonchon, est-ce vous qui me jouez ce tour-là ?
Monsieur le comte, avec quelle insolence il vous parle !
Je vous l’ai déjà dit, je ne veux pas me compromettre avec cet homme-là ; il me fait rougir,
Monsieur le baron, je commence à croire que tout ceci n’est qu’un malentendu qu’il m’est aisé d’éclaircir ; laissez-moi parler seulement deux minutes tête à tête à ce jeune et honnête gentilhomme.
Ah ! il commence enfin à avouer ; la peur de la justice le presse. Rentrons. (Au chevalier.) Écoutez sa déposition ; je l’abandonne à votre miséricorde.