ACTE ni, SCI’XK IV. 221
K( 111011 frère a ravi le hicii (jiio j’ai perdu ! "Il jouit des malheurs dont je suis confondu. Quel est donc en ces lieux le dessein qui m’entraîne ? La consolation, trop funeste et trop vaine, De faire avant ma mort à ses traîtres appas Un reproche inutile, et qu’on n’entendra pas ? Allons ; je périrai, quoi que le ciel décide, Fidèle au roi mon maître, et même à la perfide. ]*eut-être, en apprenant ma constance et mon sort. Dans les hras de mon frère elle plaindra ma mort.
É.MAIt.
Cachez vos sentiments ; c’est lui (|u’on voit paraître.
VAMIR.
Des trouhles de mon cœur puis-jc me rendre maître ?
SCENE IV.
LE DUC, VAMIR, É.AIAR.
LE DUC,
Ce mystère m’irrite, et je prétends savoir
Quel guerrier les destins ont mis en mon pouvoir :
Il semhle avec horreur qu’il détourne la vue.
VAMIR.
lumière du jour, pourquoi m’es-tu rendue ? Te verrai-je, inûdèle ! en quels lieux ? à quel prix ?
LE DUC.
Qu’entends-je ? et quels accents ont frappé mes esprits ?
VAMIR.
- M’as-tu pu méconnaître ?
LE DUC.
Ah, Vainir ! ah, mon frère !
VAMIR.
- Ce nom jadis si cher, ce nom me désespère.
- Je ne le suis que trop ce frère infortuné,
- Ton ennemi vaincu, ton captif enchaîné.
LE DUC
- Tu n’es plus que mon frère, et mon cœur te pardonne.
Mais, je te l’avouerai, ta cruauté m’étonne. Si ton roi me poursuit, Vamir, était-ce à toi