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DE M. DE VOLTAIRE. 139

mon maître n’entre dans aucune de ces querelles scientifiques ; il cultive la terre avec bien de la peine, et laisse les grands hommes éclairer leur siècle.

Vous lui mandez que monsieur l’évêque d’Alais veut vous prendre pour secrétaire, en cas que vous ayez une attestation en bonne forme que vous n’avez point trahi les secrets de M. Lefranc de Pompignan : il vous envoie cette attestation, et il se flatte que quand vous serez à monsieur d’Alais vous ne ressemblerez pas à M. Cortiat, secrétaire.

P. S. Je vous demande pardon, monsieur ; j’oubliais, dans les ouvrages de M. Lefranc de Pompignan, la Prière du déiste, qu’il a traduite de l’anglais[1].


FIN DE LA LETTRE.
  1. Dans l’impression qui fait partie des Lettres de M. de Voltaire à ses amis du Parnasse, le P.-S. se terminait ainsi :

    « … qu’il a traduite très-éloquemment de l’anglais en beau français de Cahors, et dans un beau style à la moderne. » (B.)