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110 REMARQUE SUR UNE OMISSION.

Les auteurs n'avaient point apparemment le livre devant les yeux quand ils ont fait l'extrait de la prétendue critique de cet Essai sur VHistoirc générale ^; ils se sont fiés à ce censeur témé- raire ; ils n'ont pas cru qu'un auteur qui critique un livre connu de tout le monde pût avancer une imputation si fausse, et se tromper si grossièrement.

Au reste, on ne peut que remercier messieurs les auteurs du Journal encyclopédique de la candeur et de l'équité qui caracté- risent leur excellent journal, approuvé de toutes les sociétés de gens de lettres et de toutes les religions de l'Europe ; tous ceux qui lisent ce journal doivent des remerciements à M. le duc de Bouillon des instructions utiles et agréables que sa protection leur a procurées.

Au château de Tournay, pays de Gex, ce 31 mars 1760.

Voltaire,

Gentilhomme ordinaire de la chambre du roi.

��1. Nous n'avons fait l'extrait qu'avec l'ouvrage de M. de Voltaire sous les yeux; et l'omission dont se plaint cet illustre auteur se trouve dans l'édition que nous avons de ses œuvres. A la vérité, elle est furtive, ou c'est plutôt une con- trefaction ; et cette faute y existe réellement, ce qui nous détermine d'autant plus à publier cette lettre, afin qu'elle serve de correctif à cet endroit défiguré. ( Xote des rédacteurs du Journal encyclopédique.) — Dans leurs embarras, dont j'ai parlé en ma note précédente, les rédacteurs ont mis cette note pour ménager et l'auteur de la Critique, et Voltaire. Je n'ai pu trouver la contrefaction contenant la faute. (B.)

��FIN DE LA REMARQUE, ETC.

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