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SUR DEUX ÉPÎTRES D’HELVÉTIUS.

Jouet des passions, victime de l’ennui :
C’est un lierre rampant, qui reste sans appui[1].


FIN DES REMARQUES SUR DEUX ÉPÎTRES D’HELVÉTIUS.
  1. Trop de comparaisons entassées. Il ne faut prendre que la fleur d’une idée, il faut fuir le style de déclamateur. Les vers qui ne disent pas plus, et mieux, et plus vite, que ce que dirait la prose, sont de mauvais vers.

    Enfin il faut venir à une conclusion qui manque à l’ouvrage ; il faut un petit mot à la personne à qui il est adressé. Le milieu a besoin d’être beaucoup élagué. Le commencement doit être retouché, et il faut finir par quelques vers qui laissent des traces dans l’esprit du lecteur. (Note de Voltaire.)