Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome2.djvu/516

Cette page n’a pas encore été corrigée

49(3 fiRIPHYLE.

  • () mon cher fils ! ù jour i)1(mii d’horreur et de charmes !
  • Avant de lue donner Ja mort ((iie tu nie dois,
  • J)e \-à natnre encor laisse parici’ la voix :
  • Souiïie au moins (jiie les pleurs de ta coupalile inrre
  • Arrosent une main si fatale et si chère.

ALGMÉON.

(li’uel Amphiaraiis ! abominable loi !

La nature nie parle, et remporte sur toi.

ma mère !

ÉP.IPHYLE, en l’embrassant.

clier fils que le ciel me renvoie. Je ne méritais pas une si pure joie ! J’oubhe et mes malheurs, et jusqu’à mes forfaits ; Et ceux qu’un dieu t’ordonne, et tous ceux que j’ai faits.

SCENE VI.

ÉRIIHIVLE, ALGMÉON, POLL.MON.

POLKMOX.

Madame, en ce moment l’insolent Hermogide, Suivi jusqu’en ces lieux d’une troupe perfide, La flamme dans les mains, assiège ce palais. Déjà tout est armé : déjà \olent les traits. Nos gardes rassemblés courent pour vous défendre : Le sang de tous côtés commence à se répandre. l^e peuple épouvanté, (|ui s’enqiresse ou (|ui fuit, Ne sait si l’on vous sert ou si l’on vous trahit.

M.CMKON.

ciel ! voilà le sang ([ue ta \()ix me demande ; L ; i mort de ce harbare est ma plus digne offrande. Heine, tians ces horreurs cessez de vous plonger ; Je suis l’ordre des dieux, mais c’est pour vous venger.

FIN or OLATIUKMK ACTE.