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on POÉSIES MÊLÉES.

��282. — QUATRAIN!

KURIT AU CRAYON CHEZ MADAME MALLET, DR FKHNEY, AV BAS d'uN PORTRAIT QUE LA NIÈCE DE CETTE DAME ENVOYAIT A SA FAMILLE.

Si le Sort injuste et jaloux Condamne votre Adèle aux tourments de l'absence, Tous ses traits vous diront que, malgré la distance,

Son cœur est au milieu de vous -.

��283. — SUR LA DESTRUCTION DES JÉSUITES

EN 177 3.

C'en est donc fait, Ignace, un moi ne ^ vous condamne : C'est le lion qui meurt d'un coup de pied de l'àue,

284. —A MONSIEUR GUÈNEAU DE MONTRELLIARD *.

Dans le séjour d'Euclide, un compagnon d'Horace, Par des vers délicats, pleins d'esprit et de grâce, Veut en vain ranimer mes esprits languissants : Ma muse eut quelque feu, l'âge vient la morfondre. Que votre épouse et vous me prêtent leurs talents, Alors je pourrai vous répondre ^

��1. Extrait de VAlmanach des Muses du Midi, première année (1822), page 40.

2. Cette pièce est parfois suivie d'un huilaiu Sur le vol fait par le contrôleur des finances de tout l'argent mis en dépôt par des particuliers cliez Magon, ban- quier du roi. Ce huitain est dans le Commenlaire historique.

3. Le pape Clément XIV avait été franciscain. Voltaire avait beaucoup d'estime pour ce pape ; il avait ap[ilaudi à la destruction des jésuites : en voila plus qu'il ne faut pour douter que Voltaire soit l'auteur de ce distique. (B.)

4. îNé en 1720, mort le 28 novembre 1785. Ce fut M. Guéneau qui concourut à la réconciliation de Voltaire et de BulTon veVs la fin de 1774. M. Decroix dit, dans une note des Mémoires sur Voltaire, par Lungchanip et Wagnière, que Guéneau prenait un vif intérêt à l'editiori des OEuvres de Voltaire (celle do Kelil), et qu'il remit dans le temps aux éditeurs plusieurs lettres et pièces de vers inédites qui y ont été insérées. (Cl.)

5. Les vers à l'abbé de Voisenon, placés souvent après ceux-ci, se trouvent dans le Commentaire historique.

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