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POftSIKS MI- LÉ K S. 547

Pour ce Boyer*, ce lourd pédant,

Diseur de sottise et de messe,

Il connaît peu cet élément ;

Et, dans sa fanatique ivresse.

Il voudrait briilor saintement

Dans des flammes d'une autre espèce.

��187. — IMPROMPTU

SLR UNE ROSE DEMANDÉE PAU LE MÊME ROI.

Phénix des beaux esprits, modèle des guerriers, Cette rose naquit au pied de vos lauriers.

188. — PLACET

POUR IN HOMME A QUI LE ROI DE PRUSSE DEVAIT DE L 'ARGENT.

Grand roi, tous vos voisins vous doivent leur estime, Vos sujets vous doivent leurs cœurs;

Vous recevez partout un tribut légitime

D'amour, de respect, et d'honneurs.

Chacun doit son hommage à votre ardeur guerrière.

TOUS qui me devez quelque mille ducats,

Prince, si bien payé de la nature entière, Pourquoi ne me payez- vous pas?

189. — AU ROI DE PRUSSE.

J'ai vu la beauté languissante Qui par lettres me consulta Sur les blessures d'une amante : Son bon médecin lui donna La recette de l'inconstance, ïrès-bien, sans doute, elle en usa.

��1. Boyer, cvêque de Mirepoix. Ce nom semble prouver que ces vers ne sont pas ici à leur place, et qu'il faut les rejeter à l'année 1744, comme réponse à la lettre de Frédéric du 12 mars de cette année.

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