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542 POÉSIES iMÊLÉES.

��173. — A MxVDAME DE BOUFFLERS^

Le Doiiveaii Trajan des Lorrains, Comme roi, n'a pas mon hommage; Vos yeux seraient plus souverains ; Mais ce n'est pas ce qui m'engage. Je crains les belles et les rois : Ils abusent trop de leurs droits ; Ils exigent trop d'esclavage. Amoureux de ma liberté, Pourquoi donc me vois-je arrêté Dans les chaînes qui m'ont su plaire ? Votre esprit, votre caractère, Font sur moi ce que n'ont pu faire Ni la grandeur ni la beauté.

��M74. — C03IPLIMENT ADRESSÉ AU ROI STANISLAS

ET A MADAME LA PRINCESSE DE LA ROCH E-SU R- YON

SUR LE THEATRE DE LUJîÉ VILLE, PAR VOLTAIRE, QUI VENAIT d'y JOUER LE RÔLE DE L'aSSESSKUR DANS l' ET OU R D E R I E '

roi dont la vertu, dont la loi nous est chère.

Esprit juste, esprit vrai, cœur tendre et généreux, Nous devons chercher à vous plaire, Puisque vous nous rendez heureux.

Et vous, fille des rois, princesse douce, affable, • Princesse sans orgueil, et femme sans humeur.

De la société, vous, le charme adorable. Pardonnez au pauvre assesseur. .

��1. A qui est déjà adressé le n° t30.

2. Avant cette pièce, d'autres éditions donnent les Vers sur rAmoiir qu'on trouve à la fin de la préface de Nanine, tome IV du Théâtre, p. 10; et des vers k Destouches qui sont dans une lettre à cet auteur, fin de 1749.

3. Comédie en un acte, de Fagan.

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