Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome10.djvu/498

Cette page n’a pas encore été corrigée

488 POÉSIES MÈLKES.

Solide et tendre Cideville, Accepte ce frivole don : Je ne serai pas ton Virgile, Mais tu seras mon Pollion,

��4o. — A MADAME DE XOIXTEL.

A ses écarts Nointel allie L'amour du vrai, le goût du bon : En vérité, c'est la Raison Sous le masque de la Folie.

��46. — VERS »

ENVOYÉS A M. SILVA, PREMIER MÉDECIN DE LA REINE, AVEC LE PORTRAIT DE l' A U T E U R.

Au temple d'Épidaure on offrait les images Des humains conservés et guéris par les dieux : Silva, qui de la mort est le maître comme eux,

Mérite les mêmes hommages. Esculape nouveau, mes jours sont tes bienfaits. Et tu vois ton ouvrage en revoyant mes traits.

��47. — A MADAME LA MARQUISE D'USSÉ^.

(1730)

L'Art dit un jour à la Nature : « Vous n'égalez jamais les œuvres de ma main ; Vous agissez sans choix, vous créez sans dessein :

��1. Ces vers, désavoués par Voltaire dans une note du Dialogue de Pégase et du Vieillard (voyez page 200), ont cependant été conservés dans toutes les éditions de Voltaire, sans doute à cause des éloges donnés à ce médecin dans le deuxième Discours sur l'Homme (voyez tome IX, page 391), et dans une première version d'un passage du quatrième (voyez tome IX, pai;e 40tJ).

2. Anne-Théodore de Carvoisin, mariée en ITIB à M. d'Ussé, fils de celui à qui fut écrite, en 1716, la lettre du 20 juillet. Sa belle-mère, Jeanne-Françoise Le Prestre de Vauban, était morte dès "1713. Ces vers furent composés avant la mort do Ho'adard de Lamotte. (Cl.)

�� �