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462 AVERTISSEMENT.

le Mercure galant de 1710, page 2 13, avec les initiales M. D. L. F, (mon- sieur de La Faye).

ni. J"ai le premier, en 1823, admis dans les poésies de Voltaire un autre madrigal :

11 n'en est plus, Thémirc, de ces cœurs, etc.,

parce que je l'avais trouvé dans les Amusements littéraires, a la suite du madrigal Projets flatteurs, etc., qui est de La Faye, ainsi qu'on l'a vu. Il n'y a donc plus de motif, même léger, de croire que le second madrigal soit de Voltaire.

IV. Treize vers au maréchal de Richelieu :

Rival du conquérant de l'Inde, etc.,

ont pour auteur le poète Lebrun, surnommé Pindare, et sont imprimés dans ses Œuvres.

Y, Les bouts-rimés :

Un simple soliveau me tient lieu d'architrave, etc.,

qu'on avait admis sur l'autorité de Grimm, avaient, il est vrai, été imprimés sous le nom de Voltaire dans l'Aminée littéraire, 1739, tome VIII, page 339; mais ils sont de Dalmas, commissaire des guerres provincial, et ordonna- teur de la Lorraine, résidant à Nancy; voyez V Année littéraire, 1760, tome I", page 263. Réimprimés sous le nom de Voltaire dans le Journal encyclopédique du 1" mars 1763, ces bouts-rimés ont été désavoués par Voltaire dans une lettre dont nous donnons dans la Correspondance le frag- ment qui en a été publié t^^vXq Journal encyclopédique du 4 ^"^ avril. Potier, gendre de Dalmas, fit insérer dans le même journal du 15 mai une lettre où il réclame la pièce pour son beau-père.

VI. L'inscription pour un cadran solaire :

Vous qui vivez dans ces demeures, etc.,

est rapportée par Villette pour avoir été récitée par Voltaire comme une vieillerie. En effet, dans le Mercure de 1722, second volume de novembre, page lûO, on lit ces vers :

Amants contents,

Soyez constants; xVc changez jamais de demeures. Ètes-vous bien? tenez-vous-y. Et n'allez pas chercher midi

A quatorze heures.

Ils font partie de la Suite du journal du voyage du roi à Reims (et Rela- tion des fêtes de Villers-Gotterets). L'auteur est l'abbé de Vayrac.

VII. L'énigme sur la tête à perruque :

A la ville, ainsi qu'en province, etc.,

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