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VARIANTE


DE LA FEMME QUI A RAISON.
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Page 612, vers 25. — Dans les éditions antérieures à l’édition de Kehl on lisait :

Et je changeai d’avis.

Il fallait cultiver, non forcer la nature ;
Il est né valeureux, vif, mais plein de droiture :
J’ai fait, à ses talents habile à me plier,
D’un mauvais avocat un très-bon officier.
Avantageusement j’ai marié ma fille ;
La paix et les plaisirs règnent dans ma famille.
Nous avons des amis ; des seigneurs sans fracas,
Sans vanité, sans airs, et qui n’empruntent pas,
Soupent chez nous gaîment, et passent la soirée ;
La chère est délicate et toujours modérée ;
Le jeu n’est pas trop fort ; et jamais nos plaisirs
Ne nous ont, grâce au ciel, causé de repentirs.
Dans mon premier état… (K.)



FIN DE LA VARIANTE DE LA FEMME QUI A RAISON.