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avec beaucoup de zèle ; c’était un petit paysan boiteux, affecté à la surveillance des abeilles dans le rucher, élève et adjoint du ménétrier. Tout en soignant son malade, le boiteux jetait de temps à autre des regards brillants de désir sur l’instrument accroché au mur. Quand nous sortîmes de la chambre, ce bout de dialogue parvint jusqu’à nous :
— Petit père, donne-moi le violon, que j’essaye de leur jouer, ce soir, dans la cour.
— Mais non, laisse donc. Attends que je sois mort, ce ne sera pas long ; alors je te ferai cadeau de mon violon, et tu joueras tant que tu voudras.
— Bien vrai ?
— Je te le promets.
— Merci, petit père ! je serai bien content.