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À L’HEURE DES MAINS JOINTES


Mon amour, qui s’élève à la hauteur du chant,
Louera tes cheveux roux plus beaux que le couchant…
Ah ! ces cheveux, plus beaux que le plus beau couchant !

les douleurs se feront exquises et lointaines,
Au milieu des jardins et du bruit des fontaines,
Ô mauresques jardins où dorment les fontaines !

Nous bénirons les doux poètes fraternels
En errant au milieu des jardins éternels,
Dans l’harmonie et le clair de lune éternels…